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Apiculteur, un métier gravement menacé... Pétition

 Lancée le 14/01/2010 par le SAPB : Syndicat des Apiculteurs Professionnels de Bretagne et soutenue par la FFAP : Fédération Française des Apiculteurs Professionnels. Accès à la pétition: http://www.apipro-ffap.net/sapb/spip.php?rubrique5merci de nous aider à la faire circuler.
 
Apiculteur, un métier gravement mena : chaque année au moins 30% de pertes de cheptel !! Quel éleveur le supporterait financièrement et psychologiquement ? 
Une des raisons principales : les pesticides tel l'imidaclopride, molécule présente notamment dans le Gaucho, que l’on retrouve partout à des doses suffisantes pour causer dans le temps, des effets néfastes chez l’abeille 
Depuis 2008 s'est rajouté le thiaméthoxam, matière active du Cruiser, un insecticide classé dangereux pour l’environnement, dangereux pour les abeilles, les oiseaux, les mammifères sauvages, et très toxique pour les organismes aquatiques. 
 
 
Avant qu’il ne soit trop tard : 

Exigeons l’interdiction de tous les néonicotinoïdes, 
insecticides neurotoxiques et systémiques car : 
  • ils tuent quotidiennement les abeilles, quelques milliardièmes de grammes suffisent ! 
  • ils rendent les ruches orphelines.
  • ils rendent les abeilles vulnérables aux maladies et parasites divers.
  • ils polluent gravement notre eau, les 0,64mg de thiaméthoxam qui pellicule un seul grain de maïs suffisent à rendre non potable une cuve de 5000l d’eau (100 000 grains semés à l’ha) ! 
  • ils constituent un tragique recul à l’heure où l’on parle tant d’environnement : Les doses sont 100 fois plus faibles mais la toxicité est multipliée par plus de 5000 ! Ce sont des produits systémiques : présents dans la sève, le pollen, le nectar, ils tuent même les insectes non ciblés. Mais aussi très persistants, ils polluent durablement l’eau, l’air et les sols.
 
 
Ce sont les nouvelles armes des multinationales de l’agrochimie pour contrôler l'agriculture : 
  • Plus sournoises : les graines sont pelliculées à l’usine… l’agriculteur n’a plus à sortir son pulvérisateur et a l'impression de moins polluer, mais finalement c’est l’inverse qui se produit… 
  • Plus rentables : les traitements sont devenus systématiques, utilisés même en l’absence de parasite, garantissant un potentiel de surface aux fabricants, et donc des ventes beaucoup plus importantes.
  • Incontournables : elles rendront l’agriculteur encore plus dépendant de l’industrie chimique, car toujours plus de variétés ne seront proposées qu’en semences traitées. 
 
Refusons le contrôle de la chaîne alimentaire mondiale par quelques firmes. 
Exigeons une agriculture durable et plus éthique : 
 
  • Qui respecte l’environnement et protège notre santé, de l’agriculteur au consommateur. 
  • Qui permette aux producteurs de satisfaire la demande du marché en produits sains.
  • Qui soit compatible avec l’apiculture et aussi avec le tourisme, la conchyliculture… 
  • Qui favorise les installations sur des structures familiales et non la confiscation du foncier par les firmes. 
  • Qui cesse d’affamer les pays pauvres à l’autre bout de la planète. 
 
1 Dans le cadre de son Enquête Multifactorielle Prospective entre 2002-2005, l’AFSSA Sophia/ Antipolis constate la contamination généralisée et récurrente par l’imidaclopride des ressources végétales, tant cultivées que spontanées.
 
2 Des effets sublétaux ont été constatés à des doses inférieures au ng d’imidaclopride par abeille (1nanogramme = 1 milliardième de gr.). Des études de l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) ont même démontré des effets chroniques létaux après 10 jours, pour une dose toxique journalière de 0,001 ng.
Avec une alimentation contaminée par le thiamétoxam les abeilles mettent plus de temps à revenir à la ruche. A la dose de 3 ng/ab, 25% des abeilles ne sont pas revenues, après 30 mn… et ne reviendront plus (Etude Dr Luc Belzunces sur le temps de retour des abeilles).
 
3 «Aux doses non létales, la plupart des insecticides neurotoxiques ont un effet sur la reproduction des insectes. Ces effets se manifestent essentiellement par des modifications du potentiel biotique des espèces. Dans la grande majorité des cas, la fécondité-fertilité est réduite…Ces modifications sont probablement à mettre en rapport avec des perturbations des régulations endocrines et neuroendocrines..» M. Echaubard, INRA
 
4 L’abeille contaminée par l’imidaclopride va plus difficilement se défendre contre la nosémose (Jean Luc Brunet, INRA).
Bayer nous précise dans un document sur les termites « les faibles doses d’imidaclopride désorientent les insectes et provoquent l’arrêt du comportement naturel de nettoyage. L’imidaclopride interfère dans le comportement social, contribuant ainsi à la mort des insectes. L’imidaclopride fait que les insectes succombent aux maladies de manière naturelle… »
 
5 Le pelliculage d’un grain de maïs traité Crusier à 0,64mg de thiaméthoxam dissous dans une cuve de 5000 litres d’eau, donne une contamination de 0,126 microgramme/litre, soit au dessus de la norme européenne de 0,1 microgramme/litre pour l’eau potable. Le thiaméthoxam est hyper soluble dans l’eau (jusqu’à 5gr/litre d’eau). Semé à 100 000 grains/hectare, le potentiel de contamination d’un hectare de maïs Cruiser correspond donc à la contamination potentielle d’un demi-milliard de litres d'eau à 0,126 microgrammes/litres. Une partie de ce thiaméthoxam arrivera inéluctablement à votre robinet ! Quel est aussi l'impact d’un tel poison sur les vers de terre et la flore microbienne du sol ?
 
 6 Pesticides, toxicité pour l’abeille selon les molécules (Dr. JM Bonmatin – CNRS – France)
 
 (Voir pdf joins pour précisions)
 
La DL/50 (Dose Létale d’une substance qui engendre la mort de 50 % des animaux exposés au produit) était de 27 000 ng/abeille pour le DDT, elle n’est que de 3,7 ng/abeille pour l’imidaclopride, soit 7297 fois moins. Plus cette dose est petite plus le produit est toxique !
 
7 Ces molécules ont une longue persistance dans les sols, plusieurs mois en moyenne mais quelques années dans certains cas, sachant que les métabolites peuvent être encore plus toxiques que la molécule de départ.
 
8 Si ces nouvelles molécules sont plus toxiques, elles sont aussi beaucoup plus lucratives pour l’industrie. Ces insecticides en traitements de semences génèrent pour leurs trois propriétaires (Syngenta, Bayer et BASF), des chiffres d’affaires qui se comptent par centaines de millions d’euros. Ce qui justifie de leur part une propagande tous azimuts. A 75€/ha pour le Cruiser, le bilan financier pour l’agriculteur est difficilement positif. Seules les études réalisées et interprétées par les fabricants de pesticides concluent à un gain pour l’agriculteur. Une étude indépendante des firmes (Université de Padoue, Italie) conclue qu’il n’y a aucune différence de production significative entre le maïs provenant de semences traitées avec insecticides et ceux non traitées. Si l’intérêt économique des insecticides en traitements de semences est négatif pour l’agriculteur… que penser en outre du gâchis d’argent public qu’engendrera la reconquête de la qualité de l’eau ?
 
9 Les chambres d’agriculture bretonnes et Arvalis (institut du végétal) appartiennent-t-ils aux firmes ? Dans leur revue Terra du 18 décembre, sur les 20 pages consacrées à la culture de maïs : des pages entières de publicités et de rédactionnels sur la lutte chimique contre les taupins mais rien sur les pratiques culturales alternatives pour limiter ces taupins (telles celles préconisées par le CEDAPA). En ces temps de crise dans beaucoup de fermes, pourquoi délaisser de telles sources d’économie ?
 
10 Si une récente étude de la MSA confirme les risques pour les agriculteurs, le citoyen lui aussi en subit les conséquences : 90% des eaux de surface sont contaminés, 50% des fruits et légumes contiennent des pesticides…. Et dans un rapport de 2008 «Cancers et environnement», l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) reconnaît un lien entre cancers et pesticides.
 
11 Tandis que le marché de la production agricole standard est régulièrement saturé (mévente, destruction de denrées…), tous les jours nous importons des denrées agricoles biologiques qui pourraient être produites localement.
Pour informations complémentaires : http://www.apipro-bretagne.net/

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