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Ecologie La mort des abeilles met l’homme en danger

La mort des abeilles met l’homme en danger

Max BERULLIER




Sentinelle de l’environnement, l’abeille n’a point usurpé ce surnom, mais la vigie a ses jours comptés. Depuis 1995, près de 30 % des colonies disparaissent chaque année. Dans le même temps, la France a triplé ses importations de reines (plus de 100 000 par an). En dix ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité dans le pays. Alors, l’opération Apidays, fête nationale de l’abeille, animée par l’Union des apiculteurs (Unaf) les 18 et 19 juin, a été une sorte de piqûre de rappel. 

En Languedoc-Roussillon aussi, les miellées sont de plus en plus courtes, les cheptels durs à renouveler : « En cinq ans, la production a chuté de 50 % et, chaque année, un tiers des abeilles manquent à l’appel », observe Xavier Roux, président régional de l’Adapro, qui réunit 200 apiculteurs professionnels. 

L’extinction
semble fatale. Elle n’est repoussée qu’à travers un combat incertain : « Face au déclin, on tente de multiplier les essaims ; on divise les colonies en deux ou trois, pour les forcer à élever une reine, dans l’espoir de maintenir le cheptel », explique l’apiculteur gardois. 

La lutte est d’autant plus exténuante que les ennemis de l’abeille pullulent. L’agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a identifié pas moins de 40 facteurs pouvant être incriminés dans l’hécatombe. D’abord, le Varroa destructor. Cet acarien attaque les couvains, épuise l’abeille en gênant son activité, en lui inoculant un virus. En fin d’hiver et au début du printemps, les colonies ne font pas long feu. Ce fléau, appelé la varroase sévit un peu partout, de la Lozère au littoral. Le frelon asiatique, lui, pointe son dard dans la région depuis un an, suit les cours d’eau et les piscines. Pour l’heure, il a attaqué trois ruchers, en Cévennes et près de Montpellier. 

Le réchauffement climatique est aussi en cause. « L’an dernier, vers le 20 juillet, les miellées étaient quasi finies en région. Puis, par manque de pluies et d’humidité à l’automne, il n’y a pas eu de fleurs, donc pas de nectar et, sans pollen, la reine ne pond pas. On a passé l’hiver avec de vieilles abeilles, qui n’ont pas survécu au long hiver. » 

Mais les plus terribles ennemis de l’abeille sont les pesticides. Comme dans l’Aude, en Lauragais, où la monoculture du tournesol et du colza fait grand usage de produits industriels.

Miel régional
En Languedoc-Roussillon, le cheptel apiaire est constitué d’environ 121 000 ruches, soit 9 % du parc français (1 346 576 ruches). La région compte plus de 3 400 apiculteurs : 6 % de pluriactifs ou professionnels, et l’immense majorité constituée de très petits producteurs familiaux, mais vitaux pour la pollinisation.
Le chiffre d’affaire régional de la vente de miel dépasse 16 millions d’euros. Des apiculteurs louent des ruches aux agriculteurs.
L’apiculture régionale est en pointe, au point que Montpellier a accueilli, en 2009, le salon mondial Apimondia.
La France produit près de 20 000 t de miel par an (contre 32 000 t en 1995), soit un chiffre d’affaires estimé à 90 millions d’euros (4,5 €/ kg). Les productions annexes (pollen, pollinisation…) procurent 20 % de plus en CA (27 millions d’euros). Le pays importe 6 500 tonnes de miel, en consomme 40 000 t par an. 

Pollinisation
Les deux journées nationales Apidays (18-19 juin), organisées par l’Unaf, ont mis l’accent sur la disparition massive des abeilles et des insectes pollinisateurs sauvages. L’Unaf estime que deux tiers des pollens ont disparu en un demi-siècle. Fécondatrices hors pair, en butinant 700 fleurs en moyenne par jour, les abeilles assurent la reproduction, donc la survie des plantes à fleurs. Selon l’Inra, 35 % de la quantité de notre alimentation et 65 % de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles.


Georges MATTIA















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